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Unix, Linux & Tips

Les tribulations d'un admin sys

Lors du cycle de vie d’une base de données, l’administrateur peut être amené à effectuer des retours arrières sur certaines opérations à risque (exemple : les mises à jours, une erreur lors de traitements de purge, etc…).

Oracle met à disposition un mécanisme pour palier à ce genre de problème : les restore points & Flashback Database [1].

A travers l’article suivant, nous allons détailler les différents points de restaurations existant, ainsi que leurs utilisations sur une base de données en vue d’une mise à jour qui ne serait pas bien déroulée, et pour laquelle, l’utilisation d’un point de restauration devient obligatoire.

Point de restauration

Il existe 2 types de points de restauration, qui sont détaillés ci-dessous :

  • Normal Restore Point :

Un point de restauration normal (ou Normal Restore Point) affecte un nom logique à un numéro de séquence (SCN) Oracle ou une heure. Le point de restauration fonctionne comme un marque-page ou un alias pour le numéro de séquence (ce qui simplifie grandement les opérations pour l’administrateur de la base de données). Avant toute opération de restauration que l’on souhaite réaliser, il faut au préalable créer le point de restauration. Ces informations (nom du point de restauration et numéro de séquence) sont stockées dans le fichier de contrôle de la base de données.

Un point de restauration permet donc, de ne pas avoir à sauvegarder manuellement le SCN avant la mise à jour.
Les points de restauration sont peu coûteux en espace disque. Le fichier de contrôle peut stocker des centaines de points de restauration avant que cela ait un impact significatif sur les performances de la base de données. Ils peuvent devenir obsolètes s’ils ne sont pas supprimés manuellement : ils ne nécessitent pas de maintenance particulière.

  • Guaranteed Restore Point :

Tout comme le point de restauration normal, le point de restauration garanti (ou Guaranteed Restore Point) sert d’alias au numéro de séquence (SCN) dans les différentes opérations de restauration.
La principale différence est que le point de restauration garanti ne devient jamais obsolète et doit être explicitement supprimé par l’administrateur. Vous pouvez utiliser n’importe quelle commande, comme vous le feriez avec un point de restauration normal.
Le point de restauration garanti permet l’utilisation du Flashback Database, même si la génération des flashback logs n’est pas active. Si les logs sont activés, alors le point de restauration force la rétention des logs depuis la création du point de restauration. De plus, cela permet d’effectuer un retour arrière sur le base de données sur l’ensemble des numéros de séquences et non seulement sur le seul positionné par le point de restauration.

Remarque : Cet article n’a pas pour but de détailler l’ensemble des pré-requis nécessaires à l’utilisation des points de restauration et de la Flashback database. Pour se faire, se reporter à la note en bas de page.

Opérations sur les points de restauration

  • Création d’un point de restauration :

  • Lister les points de restauration :

Ici, sera visible le nom de tous les points de restauration crées, les numéros de séquences associés ainsi que le numéro d’incarnation de la base de données, est également visible l’espace disque nécessaire pour effectuer les opérations de flashback.
Nous pouvons également liste les points de restauration garantis :

  • Suppression d’un point de restauration

Flashback database

Voici les différentes actions à réaliser pour activer la flashback database, sur une base stand-alone. La configuration à effectuer sur une base en dataguard fera l’objet d’un autre article.

  • Configuration de la rétention

Remarque : Par défaut, la durée de rétention est définie à 1 jour (1440 minutes).

  • Activer le mode Flashback

Remarque : Par défaut, les flashback logs sont générés pour tous les tablespaces permanents. Il reste toujours possible de désactiver le log pour certains tablespaces spécifiques.

  • Création du point de restauration

  • Test de la configuration

La mise à jour de la base de données a été effectuée sans erreurs et est sauvegardée.
L’administrateur va maintenant effectuer le retour arrière sur les opérations qui ont été effectuées depuis la création du point de restauration (en l’occurrence, une seule).

[1] Documentation originale disponible ici.

Tags : databaseguaranteerestore pointsql
Emmanuel V.

The author Emmanuel V.

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